Du cinéma beau, passionnant et incroyable.
Au milieu des années 1990 dans les tréfonds d’un Saint-Pétersbourg en pleine déliquescence, un Iakoute vétéran de la guerre d’Afghanistan chauffe patiemment sa chaudière et écrit un roman dans ses temps libres, tout en regardant ailleurs lorsque les gangsters locaux viennent incinérer des cadavres.
Au milieu des années 1990 dans les tréfonds d’un Saint-Pétersbourg en pleine déliquescence, un Iakoute vétéran de la guerre d’Afghanistan chauffe patiemment sa chaudière et écrit un roman dans ses temps libres, tout en regardant ailleurs lorsque les gangsters locaux viennent incinérer des cadavres.
L’ombre de la guerre d’Afghanistan plane sur The Stoker tandis que la fascination de Balabanov pour l’identité récolte ses plus grands fruits. Quelque part entre ses films de genre et ceux d’art et d’essai, ce retour sur les implacables années 90 russes est une étude sur la moralité et la passivité.