HURLEMENTS EN FAVEUR DE SADE

Cinq voix parlent par intermittence, réutilisant des citations du code civil français et les juxtaposant avec des aphorismes sur l’amour en se moquant de la rigidité du juridisme. L’écran est blanc lors des dialogues et noir lors des intervalles silencieux.

S’amusant du besoin excessif des spectateurs de se raccrocher à des images, ce premier film troublant et singulier de Guy Debord n’en offre aucune, défiant ainsi les conventions cinématographiques. La narration reflète le penchant du réalisateur pour le remixage d’œuvres précédemment produites.