Loin des côtes françaises, les films que Varda a réalisés lors de ses séjours à l’étranger ont les émotions spontanées d’un journal de bord de voyage. Pourtant, ils font également office d’études avisées des changements mondiaux radicaux des années 60. Salut les Cubains, composée de photos prises en 1962 lors d’un voyage à Cuba, est une lettre d’amour à ce pays et son peuple, célébrant le socialisme en tant qu’idéal et joyeux mode de vie communautaire. Le séjour de Varda en Californie à la fin des années 60 a également était productif. Black Panthers, son court métrage documentaire, fait office d’archive immersive et objective sur l’activisme et les théories politiques du mouvement. Avec peu de narration, ce travail déterminé laisse la parole aux activistes radicaux . Le docu-fiction Lions Love (…and Lies), d’apparence plus léger, suit un ménage à trois charmant, à la fois fantasque et mitigé. Sous son esprit bohème et frivole cependant, émergent des instants silencieux de mécontentement et blocages créatifs. Varda continue d’explorer les liens entre amour, communauté et le processus créatif dans le captivant Mur murs, tourné à Los Angeles, et dans l’hypnotisant Plaisir d’amour en Iran. À travers ces travaux éclectiques ressortent la curiosité et l’incroyable capacité de Varda à saisir la joie dans des contextes toujours différents, que ce soit la liesse devant plaidoyer politique comme la jubilation du processus créatif.

Loin des côtes françaises, les films que Varda a réalisés lors de ses séjours à l&#8217;étranger ont les émotions spontanées d&#8217;un journal de bord de voyage. Pourtant, ils font également office d&#8217;études avisées des changements mondiaux radicaux des années 60. Salut les Cubains, composée de photos prises en 1962 lors d&#8217;un voyage à Cuba, est une lettre d&#8217;amour à ce pays et son peuple, célébrant le socialisme en tant qu&#8217;idéal et joyeux mode de vie communautaire. Le séjour de Varda en Californie à la fin des années 60 a également était productif. Black Panthers, son court métrage documentaire, fait office d&#8217;archive immersive et objective sur l&#8217;activisme et les théories politiques du mouvement. Avec peu de narration, ce travail déterminé laisse la parole aux activistes radicaux . Le docu-fiction Lions Love (&#8230;and Lies), d&#8217;apparence plus léger, suit un ménage à trois charmant, à la fois fantasque et mitigé. Sous son esprit bohème et frivole cependant, émergent des instants silencieux de mécontentement et blocages créatifs. Varda continue d&#8217;explorer les liens entre amour, communauté et le processus créatif dans le captivant Mur murs, tourné à Los Angeles, et dans l&#8217;hypnotisant Plaisir d&#8217;amour en Iran. À travers ces travaux éclectiques ressortent la curiosité et l&#8217;incroyable capacité de Varda à saisir la joie dans des contextes toujours différents, que ce soit la liesse devant plaidoyer politique comme la jubilation du processus créatif.

Varda à l'étranger

VARDA À L'ÉTRANGER

On trouve dans les films réalisés à l’étranger par Varda, les émotions spontanées d’un journal de bord de voyage, mais ils sont aussi le miroir de changements radicaux dépassant les frontières. Sa capacité à saisir la joie, d’un plaidoyer politique comme celle du processus créatif, est indéniable.

On trouve dans les films réalisés à l&#8217;étranger par Varda, les émotions spontanées d&#8217;un journal de bord de voyage, mais ils sont aussi le miroir de changements radicaux dépassant les frontières. Sa capacité à saisir la joie, d&#8217;un plaidoyer politique comme celle du processus créatif, est indéniable.