Du cinéma beau, passionnant et incroyable.
Tae-suk arpente les rues à moto. Il laisse des prospectus sur les poignées de porte des maisons. Quand il revient quelques jours après, il sait ainsi lesquelles sont désertées.
Kim Ki-Duk, l’enfant terrible de la Corée du Sud, laisse de côté la violence explicite caractéristique de ses films les plus sinistres, le temps d’une histoire d’amour allégorique douce et feutrée n’ayant toutefois rien perdu de l’esprit subversif de son réalisateur.