Du cinéma beau, passionnant et incroyable.
Koistinen, gardien de nuit, arpente le pavé à la recherche d’une petite place au soleil, mais l’indifférence générale et la mécanique sans visage de la société se liguent pour briser ses modestes espoirs les uns après les autres.
Aki Kaurismäki conclut sa « trilogie des perdants » avec une fable bressonienne minimaliste. Dissection existentiellement chargée de la solitude urbaine qui doit beaucoup à Edward Hopper, ce conte moral noir cherche l’amour et la rédemption le long des boulevards de rêves brisés d’Helsinki.