Du cinéma beau, passionnant et incroyable.
Monsieur Beiji, la soixantaine fatiguée, se traîne sur le chantier naval du port dans un emploi devenu pénible au fil des années.
Récompensée de cinq prix à Venise dont celui du jury, cette épopée domestique ambitieuse souligne l’importance de la nourriture lors des rencontres interculturelles. Enrichi par les dialogues naturalistes chers à Kechiche, La Graine et le mulet trace le portrait nuancé d’une famille d’immigrés.