Du cinéma beau, passionnant et incroyable.
Paul, étudiant, est l’amant d’Hélène, une femme mariée d’âge mûr. Parti à Naples pour une exposition, il y rencontre Serge, au volant d’une Porsche rouge, un homme mutique et désenchanté, marqué par son passé de militant. Ils font ensemble le voyage du retour à Paris.
Le lyrisme austère de Garrel va naturellement avec son habituel noir et blanc. Cependant, son travail en couleur est tout autant poignant. Le vent de la nuit est, sans équivoque, un regard Garrelien sur l’inéluctable vulnérabilité de l’être humain. Une Deneuve que l’on a pas l’habitude de voir.