Du cinéma beau, passionnant et incroyable.
Vivant dans un immeuble bombardé avec son père malade et son frère et sa sœur plus âgés, le jeune Edmund est souvent livré à lui-même. Il se retrouve mêlé aux activités d’un groupe d’adolescents sur le marché noir et subit l’influence néfaste d’un ancien professeur sympathisant des nazis.
Jalon du néoréalisme italien, le dernier volet de la « trilogie de la guerre » de Roberto Rossellini dépeint une vision sinistre de l’enfance durant l’après-guerre berlinois. Réalisé avec des acteurs non professionnels, ce chef-d’œuvre inoubliable montre les conséquences dévastatrices du nazisme.