Si Contrôle d’identité marquait le début d’un nouveau cinéma allemand, ce mélange de drames financier et sentimental de Christoph Hochhäusler le montre arrivé à maturité. Le film a peut-être pour cadre le monde capitaliste du 21e siècle, mais ses enjeux sont on ne peut plus humains.

Christoph Hochhäusler remanie les conventions de genre dans ce thriller politique aussi lisse et ingénieux que les quartiers des affaires de verre et d’acier berlinois. Rarement la corruption de ces hauts lieux du néolibéralisme a-t-elle été dépeinte avec autant d’intelligence et de sensualité.