Gagnant de la Palme Queer et du prix du Meilleur Scénario à Cannes, ce drame de Hirokazu Kore-eda explore la fragilité de l’enfance masculine. Entre incendies et tempêtes, des sentiments de colère, de confusion et d’amour se déploient sur une bande-son exquise du regretté maître Ryuichi Sakamoto.

Ce portrait révèle la vie, l’œuvre et le processus créatif de Ryūichi Sakamoto, artiste conscient de sa responsabilité envers le monde qui l’entoure. Sa fascination pour la beauté et la violence de la nature comme de l’humanité est d’autant plus émouvante qu’il s’interroge sur sa propre mort.

Après l’explosif 13 Assassins, l’iconoclaste Takashi Miike a revisité le film de samouraï avec ce remake sous-côté du classique de 1962 Harakiri. Avec une BO du légendaire Ryuichi Sakamoto, Mort d’un Samouraï est un règlement de comptes élégant sur fond de sacrifice et de devoir au 17e siècle.

Un petit cadeau suite à la sortie de Ryuichi Sakamoto: Coda, une immersion sensorielle au coeur d’un concert rare. Le compositeur y joue pour la première fois son dernier chef-d’oeuvre, accompagné d’images réalisées et montées par Shiro Takatani et le réalisateur expérimental Takashi Makino.

Crépitant d’idées comme le feedback sur un moniteur vidéo, Nam June Paik a été surnommé le “Nostradamus de l’ère numérique” pour son regard perçant sur le monde des médias moderne. Interprété par Steven Yeun, le portrait éclectique d’Amanda Kim dépeint la vision farfelue et avant-gardiste de Paik.