Réquisitoire contre les valeurs sociales américaines par un homme qui n’est jamais allé aux États-Unis : Dogville de Lars von Trier est une provocation osée. Avec un casting brillant mené par Nicole Kidman, ce drame Brechtien offre une analyse de l’hypocrisie et des préjugés des petites villes.

Un film difficile mais enrichissant du provocateur danois Lars von Trier, un homme également complexe ! Cette suite de Dogville, vivement polémique et peu vue, aborde le sujet délicat qu’est l’esclavage, tout en conservant sa prémisse brechtienne, son penchant anti-américain et bien sûr, son brio.

Dans ce film exhaustif qui honore l’actrice et l’îcone trans Candy Darling, le réalisateur James Rasin donne la priorité à des interviews captivants des contemporains et admirateurs de Darling. Le film est narré avec tendresse par Chloë Sevigny et Patton Oswalt.

Les événements prennent une tournure bizarre dans le film kaléidoscopique d’Amalia Ullman, une comédie d’erreurs colorée doublée d’une parodie des médias millennials à travers la recherche d’une nouvelle mode internet que l’humour, la subversion et un style fluorescent distinct viennent électriser.

Filtrant les complots de Jacques Rivette et les fantasmes paranoïaques de Inland Empire de David Lynch au travers du prisme de la vie d’une actrice, cette petite merveille insaisissable a autant d’esprit qu’elle a du mordant. Un drame sombrement comique sur l’identité et la performance.