Un mois de grand cinéma

Avec ce récit sur la parentalité et le pardon, l’auteur japonais Hirokazu Koreeda nous livre un véritable chef-d’œuvre humaniste, un drame d’une grande richesse qui observe les dynamiques familiales avec empathie, attention et générosité.

Dur de trouver un film de kung-fu plus emblématique que ce chef-d’œuvre de Lau Kar-leung. Se concentrant sur les multiples disciplines de combat, ce film d’entraînement par excellence voit l’apprenti joué par Gordon Liu préférer la voie de l’autodétermination spirituelle à celle de la vengeance.

Le documentaire personnel de Marcelo Charras sur le monde de la lutte à Buenos Aires étudie intimement le lien intergénérationnel au sen de la communauté soudée des immigrants boliviens. L’amour entre un ancien champion et son fils prend forme parmi le sang, la sueur et les larmes.

Ce documentaire désopilant propulse Shakespeare au 21e siècle en troquant le tumulte d’un monde confiné pour l’emblématique et anarchique Far West du gaming. Grand Prix du jury au SXSW, Grand Theft Hamlet trouve la créativité et l’esprit de communauté dans l’endroit le plus improbable qui soit.

Bien qu’il soit sorti au milieu de la carrière de Lau Kar-leung, son film ressemble à la refonte d’un genre que le cinéaste a aidé à créer. Comprenant certaines des meilleures scènes du maestro de l’action, imprégné d’épuisement spirituel, le film est la réponse kung-fu de La Prisonnière du désert.